Saint-Gilles-Pligeaux commune

La Chandelle

 Kergornec 1, ce grand menhir est le sixième de Bretagne. Surnommé « la chandelle », il est accompagné en contrebas d’un menhir plus trapu, appelé « le pâtre ». Avec le menhir christianisé de Crec’h Ogel, sur la commune du Vieux-Bourg, et un peu plus loin celui de Goresto à Canihuel, ils forment un alignement de quatre mégalithes.

 Avec une hauteur de près de 7m hors-sol, une silhouette fusiforme élancée et régulière, une position topographique exceptionnelle, le menhir de Kergornec 1 peut être considéré comme l’une des stèles néolithiques les plus remarquables de Bretagne.
Mentionnée dans les anciens inventaires sous le nom de « menhir de la Grande Pierre », il est classé Monument Historique depuis le 1er mars 1971.
Avec une base quadrangulaire de près de 3m pour les faces nord et sud pour plus d’1 m d’épaisseur, le poids de cette dalle peut être estimé à plus de 35 tonnes.
Son emplacement en bordure de crète permet une vue panoramique vers le sud en direction des pentes abruptes de la haute vallée du Sulon et la crète du grand menhir de Goresto.

 Avec une hauteur de près de 7m hors-sol, une silhouette fusiforme élancée et régulière, une position topographique exceptionnelle, le menhir de Kergornec 1 peut être considéré comme l’une des stèles néolithiques les plus remarquables de Bretagne.
Mentionnée dans les anciens inventaires sous le nom de « menhir de la Grande Pierre », il est classé Monument Historique depuis le 1er mars 1971.
Avec une base quadrangulaire de près de 3m pour les faces nord et sud pour plus d’1 m d’épaisseur, le poids de cette dalle peut être estimé à plus de 35 tonnes.
Son emplacement en bordure de crète permet une vue panoramique vers le sud en direction des pentes abruptes de la haute vallée du Sulon et la crète du grand menhir de Goresto.

Le Pâtre

 Le menhir de Kergornec 2 est également appelé Menhir-Golen, comme l’indique son surnom, le Pâtre. Les habitants l’avaient intégré dans leurs tâches quotidiennes, notamment la fonction de gardien de bétail.
Il a été classé Monument Historique le 29 octobre 1971.
Avec à la base une section trapézoïdale de près de 2m², pour une hauteur de 4m, le poids de ce bloc fusiforme peut être estimé à plus de 12 tonnes.
Il est implanté en bord de plateau sur le versant orienté au nord vers le Valion et la source du Sulon, affluant du Blavet.

 Le menhir de Kergornec 2 est également appelé Menhir-Golen, comme l’indique son surnom, le Pâtre. Les habitants l’avaient intégré dans leurs tâches quotidiennes, notamment la fonction de gardien de bétail.
Il a été classé Monument Historique le 29 octobre 1971.
Avec à la base une section trapézoïdale de près de 2m², pour une hauteur de 4m, le poids de ce bloc fusiforme peut être estimé à plus de 12 tonnes.
Il est implanté en bord de plateau sur le versant orienté au nord vers le Valion et la source du Sulon, affluant du Blavet.

 Comtemporaines des dolmens et allées couvertes, ces pierres dressées ont été érigées durant le Néolithique entre 5000 et 2000 ans avant notre ère, période du développement de l’agriculture et de l’élevage, de la sédentarisation des populations et de l’émergence des grandes constructions en bois ou en pierres.

 Leur nature granitique à gros grains, identique au socle rocheux (granite porphyroïde du massif de Quintin) indique probablement une extraction locale parmi les nombreux blocs erratiques (« boules ») parsemant le secteur (issu de l’érosion de ce socle).

 Positions topographiques à 280 m d’altitude, dimensions et volumes, profils de dalles régularisées, probablement co-visibilité de part et d’autre de la vallée, plusieurs points communs autorisent une mise en relation des deux stèles de Kergornec et Goresto.

NB : Le menhir de Kergornec 1 se situe sur le chemin de randonnée bleu, et prochainement sur le circuit des Crêtes 🙂 .